L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) déclare que la mesure du CO2 ne peut être définie comme un outil unique de contrôle de la qualité sanitaire de l’air intérieur.
La pollution de l’air est analysée depuis très longtemps dans le monde de l’entreprise. Des solutions sont développées afin de vérifier la salubrité de l’atmosphère dans le cadre de la prévention des risques. Aujourd’hui, avec la prise de conscience de la pollution intérieure de nos maisons, nous utilisons les mêmes techniques pour mesurer la quantité de composés organiques volatils (COV) présents dans l’air. La méthode de prélèvement est moins rigoureuse que dans un contexte industriel, mais elle donne une indication fiable de la qualité de l’air.
Le CO2 est la mesure la plus concrète pour surveiller la qualité de l’air : une concentration trop importante nécessite d’aérer le logement.
D’autres mesures à ne pas oublier !
Il faut s’attaquer à la qualité de l’air en général, sans se borner au CO2. Il faut dire que les symptômes d’un air de mauvaise qualité peuvent être nombreux.
• Le monoxyde de carbone, qui est le résultat du mauvais fonctionnement d’appareils de chauffage, du tabagisme ou de la pollution automobile. Une concentration anormale peut entraîner la mort assez rapidement. Le CO est la première cause de mortalité par intoxication.
• Les COV, ou composés organiques volatils, qui comprennent entre autres les formaldéhydes, benzène, naphtalène, trichloréthylène et tétrachloroéthylène. Ils peuvent provenir aussi bien de la décoration que du mobilier et des objets. Une concentration trop importante peut avoir des conséquences graves sur la santé.
• Les particules fines, qui peuvent être provoquées par des activités culinaires, les produits de nettoyage, la fumée de tabac ou l’air extérieur. Elles aussi peuvent avoir un impact non négligeable sur la santé à long terme.
• L’Anses préconise de mesurer également l’acide cyanhydrique, un composant présent dans les pesticides, la fumée de tabac et la pollution automobile.
Comme on peut le voir, les risques sont donc nombreux. Mesurer le CO2 pour son confort, c’est bien, mais si l’on souhaite réellement connaître la qualité de l’air, il faut aller plus loin.
Comment mesurer toutes ces valeurs ?
Il existe aujourd’hui des obligations pour certains types d’établissements recevant du public, les bureaux, les industries, mais il n’y a aucune obligation pour ce qui concerne le résidentiel. Des sociétés spécialisées peuvent venir réaliser des mesures chez vous ou vous mettre à disposition des kits de mesure à leur renvoyer pour analyse.
Mesurer La pollinisation
Le RNSA met à disposition une application d’alertes polliniques vous permettant de consulter, pour un grand nombre d’environnements numériques, les niveaux d’alertes en fonction de votre configuration personnalisée. Vous pouvez ainsi déterminer les départements et les pollens dont vous souhaitez connaître les niveaux d’alertes.